Tu utilises Facebook, Instagram ou WhatsApp tous les jours, parfois sans même y penser. Mais pendant que tu likes une photo ou réponds à un message, Meta – la maison mère de ces trois géants – collecte une quantité massive de données sur toi.
Ce ne sont pas seulement tes publications publiques qui sont en jeu. C’est aussi ta localisation, ton activité en ligne, les contacts de ton téléphone, les publicités sur lesquelles tu t’attardes, les stories que tu regardes jusqu’au bout, et même les messages que tu tapes sans envoyer.
Pourquoi cette collecte ? Pour alimenter des algorithmes toujours plus précis, affiner ton profil publicitaire et surtout, te garder dans l’écosystème Meta le plus longtemps possible. Résultat : plus de données, plus d’argent pour eux, moins de vie privée pour toi.
Mais il existe des solutions. Des réglages, des outils, des habitudes à adopter pour limiter cette surveillance constante. Dans cet article, je vais t’expliquer pas à pas comment reprendre le contrôle sur tes données personnelles, sans forcément supprimer toutes ces applications. On va parler de confidentialité, de paramétrages concrets et d’astuces efficaces.
Prêt à reprendre le pouvoir ? Alors commençons.
En bref
- Meta va utiliser à partir du 27 mai 2025 les données publiques issues de Facebook, Instagram et WhatsApp pour entraîner son IA.
- Les contenus concernés incluent : publications, photos, vidéos, commentaires et interactions publiques.
- Tu peux t’opposer à cette utilisation en remplissant un formulaire spécifique pour chaque plateforme.
- Cette collecte repose sur la base légale de l’intérêt légitime, ce qui implique que le refus doit être exprimé activement.
- En complément, il est conseillé d’ajuster les paramètres de confidentialité et de limiter les autorisations accordées aux applications.
- Des alternatives comme Signal ou l’usage d’un navigateur sécurisé peuvent renforcer ta protection.
Comment Meta collecte tes données via ses applis
Quand tu installes une application comme Facebook, Instagram ou WhatsApp, tu ne donnes pas seulement accès à ton profil ou à ta liste d’amis. Tu ouvres littéralement la porte à un aspirateur numérique ultra-performant, conçu pour capter le moindre signal exploitable à ton sujet.
Facebook, Instagram, WhatsApp : trois interfaces, une même stratégie
À première vue, ces trois applis ont des fonctions bien différentes. Facebook est un réseau social, Instagram est centré sur l’image et WhatsApp sur la messagerie. Mais en coulisses, elles partagent une infrastructure commune qui alimente une immense base de données centralisée chez Meta.
Une fois que tu es connecté à l’un de ces services, les autres récupèrent aussi des données sur toi, même si tu ne les utilises pas activement. Par exemple, ton compte Instagram peut envoyer des infos à Facebook sur tes préférences, ton activité et ton appareil. Et WhatsApp, bien que chiffré, partage tout de même des métadonnées cruciales.
Types de données collectées
Voici une liste non exhaustive des informations que Meta peut recueillir à ton sujet :
- Données personnelles : nom, numéro de téléphone, adresse e-mail, date de naissance.
- Informations sur l’appareil : type de smartphone, système d’exploitation, batterie, réseau mobile, niveau de signal.
- Données de navigation : pages consultées, clics, durée de session, fréquence d’utilisation.
- Données de localisation : GPS, adresses IP, connexions Wi-Fi, lieux visités.
- Contenu généré : photos, vidéos, commentaires, stories, messages.
- Activité sur d’autres sites/applications : via le pixel Facebook, les cookies, les boutons “Like” intégrés sur des sites tiers.
Pourquoi Meta collecte toutes ces données ?
Officiellement, Meta explique que ces données servent à améliorer l’expérience utilisateur, personnaliser les contenus, renforcer la sécurité ou encore développer de nouvelles fonctionnalités.
En réalité, la finalité principale est publicitaire. Plus Meta en sait sur toi, plus les publicités qu’il te propose sont ciblées, donc rentables. En marketing digital, on parle de « profilage comportemental » : chaque action que tu fais affine ton profil et augmente ta valeur commerciale aux yeux des annonceurs.
Il ne s’agit donc pas seulement de ce que tu publies, mais de ce que tu fais, regardes, likes, ignores ou supprimes. Même tes silences sont analysés.
Meta utilise désormais tes données pour entraîner son intelligence artificielle : que faire ?
Depuis mai 2025, Meta a annoncé une évolution majeure dans sa politique de données : à partir du 27 mai 2025, l’entreprise pourra utiliser les contenus que tu publies sur Facebook, Instagram ou WhatsApp pour entraîner ses modèles d’intelligence artificielle. Cela concerne :
- Les publications publiques (textes, photos, vidéos)
- Les commentaires que tu laisses sur d’autres comptes
- Les informations visibles sur ton profil
- Les interactions avec les services d’IA proposés par Meta (comme les chatbots)
Ce qui est en jeu ici, ce n’est plus la publicité ciblée, mais l’utilisation massive et automatique de ta présence en ligne pour nourrir des systèmes d’IA. Et cette fois, il ne s’agit pas simplement de suivre ton comportement, mais de s’approprier ton contenu pour en faire un matériau d’entraînement.
Est-ce légal ?
Meta s’appuie sur son statut de “responsable de traitement” dans l’Union européenne pour justifier cette exploitation. La firme affirme se conformer au RGPD via la base légale de “l’intérêt légitime”. Cela signifie qu’elle peut utiliser tes données sauf si tu t’y opposes explicitement.
Autrement dit, si tu ne fais rien, tu acceptes.
Pour garantir une confidentialité totale. Il doit s’accompagner d’une gestion plus large de tes paramètres, comme vu dans les sections précédentes.
Comment s’opposer à l’utilisation de ses données par Meta ?
Tu peux exercer ton droit d’opposition en remplissant un formulaire spécifique pour chaque application. La procédure est simple mais doit être répétée pour chaque service. Tu dois être connecter a ton compte pour pouvoir accéder a chaque formulaire concerné.
Voici les liens directs :
- Formulaire pour Facebook : Accéder au formulaire
- Formulaire pour Instagram : Accéder au formulaire
- Formulaire pour WhatsApp : Accéder au formulaire
Une fois envoyé, tu recevras un e-mail de confirmation pour t’indiquer que ta demande a bien été prise en compte:
Pour ceux qui n’ont pas de compte il existe un formulaire d’opposition ou meta vous demande de renseigner vos coordonnées.
Attention : cette démarche doit être faite manuellement pour chaque plateforme. Remplir uniquement le formulaire de Facebook ne protège pas ton compte Instagram ou WhatsApp.
Ce que ça change concrètement
En refusant, tu interdis à Meta de réutiliser ton contenu public pour ses systèmes d’IA. Cela ne t’empêchera pas d’utiliser les services de Meta, ni ne supprimera ton profil. Cela ne bloque pas non plus totalement la collecte des métadonnées (comme la localisation ou le type d’appareil), mais c’est un acte juridique fort qui limite sérieusement l’exploitation algorithmique de ton activité en ligne.
Tu reprends ainsi un droit fondamental : celui de décider ce que les entreprises peuvent faire — ou non — de ton image, de tes mots et de ta présence numérique.
Protéger sa vie privée sur Facebook
Facebook est probablement la plateforme la plus intrusive de Meta. Elle existe depuis longtemps, a accumulé d’énormes quantités de données, et propose un grand nombre de fonctionnalités… qui sont autant de vecteurs de collecte. Heureusement, tu peux agir. Voici comment procéder, étape par étape.
Accéder aux bons paramètres
Commence par te rendre dans les Paramètres et confidentialité de ton compte Facebook. Tu peux y accéder depuis l’application mobile ou le site web. Va ensuite dans Paramètres > Confidentialité.
C’est là que tu trouveras l’essentiel des réglages qui permettent de limiter ce que Facebook peut voir, partager et enregistrer à ton sujet.
Points à vérifier et à ajuster :
- Qui peut voir tes publications ?
- Qui peut te trouver via ton adresse e-mail ou ton numéro de téléphone ?
- Est-ce que les moteurs de recherche peuvent lier ton profil ?
- Qui peut t’envoyer des invitations ou des messages ?
Choisis toujours les options les plus restrictives si tu veux minimiser ta visibilité.
Désactiver la reconnaissance faciale et l’historique de navigation
Facebook a intégré une technologie de reconnaissance faciale pendant des années, capable d’identifier ton visage sur des photos, même si tu n’étais pas tagué. Cette fonction a été officiellement abandonnée en 2021, mais il est toujours bon de vérifier qu’elle n’est pas réactivée via une mise à jour.
Autre point crucial : l’historique de navigation. Facebook garde en mémoire les sites que tu visites si tu restes connecté à ton compte ou si ces sites intègrent des boutons Facebook.
Pour limiter ça :
- Va dans Paramètres > Vos informations Facebook > Activité en dehors de Facebook.
- Clique sur Gérer votre activité.
- Déconnecte les applications et sites externes.
- Active l’option « Effacer l’historique » et « Gérer l’activité future ».
Tu peux aussi installer un navigateur dédié ou utiliser des extensions comme Facebook Container (Firefox) pour isoler tes sessions.
Contrôler qui peut voir quoi
Facebook propose un outil très utile : le journal d’activité. Il permet de voir rapidement toutes les publications où tu es identifié, celles que tu as aimées, commentées, etc.
Tu peux y faire du tri, mais surtout modifier la visibilité de chaque élément : public, amis, moi uniquement…
Pense aussi à vérifier la section Profil et identification :
- Limite qui peut publier sur ton mur.
- Active la validation des identifications.
- Rends invisibles certaines informations sensibles (ville, relations, travail…).
Bonus : utiliser Facebook dans un navigateur privé
Si tu ne veux pas te compliquer la vie avec tous ces réglages, une alternative simple consiste à ne jamais utiliser Facebook depuis l’application mobile.
Préférez :
- La version web en mode navigation privée.
- Un navigateur séparé, dédié uniquement à Facebook.
- Ou, pour les plus rigoureux, une machine virtuelle ou un système d’exploitation séparé.
L’idée, c’est de compartimenter ton activité pour que Facebook ne puisse pas tout relier.
Confidentialité sur Instagram
Instagram est souvent perçu comme plus léger ou plus visuel que Facebook. Pourtant, en matière de collecte de données, la plateforme est tout aussi intrusive. Chaque story que tu regardes, chaque publication que tu likes, chaque DM envoyé ou non… tout est analysé pour mieux te profiler.
Voici comment limiter cette surveillance, sans pour autant supprimer ton compte.
Paramètres à modifier d’urgence
Rends-toi dans Paramètres > Confidentialité via ton profil Instagram.
Voici les premiers réglages à ajuster :
- Compte privé : si tu ne l’as pas encore fait, active cette option. Cela limite l’accès à ton contenu aux personnes que tu acceptes.
- Statut en ligne : désactive l’option “Afficher l’activité”. Elle permet à d’autres utilisateurs (et à Instagram) de voir quand tu es actif.
- Partage des stories : empêche le partage de tes stories en messages privés ou sur d’autres comptes.
- Suggestions de comptes : désactive cette option pour éviter que ton compte soit proposé à d’autres utilisateurs via leurs contacts.
Autre point essentiel : pense à réduire la personnalisation des publicités dans la section « Publicités > Activité d’interaction ». Cela ne supprimera pas les pubs, mais limitera le ciblage basé sur ton activité.
Gérer les données partagées avec d’autres applis
Instagram est souvent connecté à d’autres applications : filtres de montage, services de publication croisée, applis de retouche, etc. Toutes ces connexions sont autant de points d’entrée pour la collecte de données.
Pour les contrôler :
- Va dans Paramètres > Sécurité > Applications et sites web.
- Supprime toutes les connexions que tu n’utilises plus ou que tu ne reconnais pas.
- Ne connecte jamais ton compte Instagram à des services douteux qui demandent un accès complet à ton profil.
De plus, évite autant que possible de connecter Instagram à Facebook. Cela facilite le traçage croisé entre les deux plateformes.
Réduire la visibilité de ton activité
Instagram enregistre et exploite de nombreuses interactions : qui tu suis, ce que tu regardes, ce que tu likes, etc. Voici quelques habitudes à adopter pour réduire ton exposition :
- Nettoie régulièrement ta liste de suivis, notamment les comptes que tu ne consultes plus.
- Efface l’historique de recherche : tu peux le faire depuis la barre de recherche en cliquant sur “Tout effacer”.
- Limite les stories publiques ou les stories avec des données de localisation.
- Désactive les notifications push inutiles. Plus tu interagis de manière impulsive, plus Instagram apprend à te manipuler.
Sécuriser ses données sur WhatsApp
WhatsApp a longtemps mis en avant son chiffrement de bout en bout comme un gage de confidentialité. Et c’est vrai : les messages que tu envoies ne peuvent pas être lus par des tiers. Mais cette promesse s’arrête là. Car si le contenu est chiffré, les métadonnées, elles, ne le sont pas. Et ce sont justement ces métadonnées qui intéressent Meta.
Voici comment limiter ce que WhatsApp peut collecter sur toi.
Ce que WhatsApp partage vraiment avec Meta
Depuis la mise à jour de sa politique de confidentialité en 2021, WhatsApp partage les informations suivantes avec Meta :
- Numéro de téléphone
- Informations sur l’appareil (marque, OS, niveau de batterie)
- Adresse IP
- Fréquence d’utilisation de l’application
- Contacts de ton téléphone (si autorisés)
- Groupes auxquels tu participes
- Interactions (heure d’envoi, heure de lecture, etc.)
Meta ne lit pas tes messages, mais connaît à qui tu parles, à quelle fréquence, à quel moment et dans quel contexte technique. C’est déjà suffisant pour dresser un portrait très précis de ta vie numérique.
Activer la vérification en deux étapes
Ce n’est pas directement lié à la collecte de données, mais c’est essentiel pour sécuriser ton compte et empêcher des accès non autorisés qui pourraient exposer encore plus d’infos personnelles.
Pour activer cette protection :
- Va dans Paramètres > Compte > Vérification en deux étapes.
- Active-la et définis un code PIN sécurisé.
- Ajoute une adresse e-mail de secours.
Cette couche supplémentaire empêche quiconque d’accéder à ton compte, même s’il a ton numéro.
Gérer les sauvegardes et les autorisations
Même si tes messages sont chiffrés, les sauvegardes que tu autorises sur Google Drive (Android) ou iCloud (iOS) ne le sont pas toujours. Cela signifie que si quelqu’un accède à ces sauvegardes, il peut lire tes messages.
Voici ce que tu peux faire :
- Désactive les sauvegardes automatiques si tu n’en as pas besoin.
- Sinon, utilise une sauvegarde locale et chiffre-la toi-même (possible sur Android avancé).
- Supprime régulièrement les anciennes sauvegardes manuellement.
Du côté des autorisations, rends-toi dans les paramètres de ton téléphone et restreins l’accès de WhatsApp :
- Supprime l’accès aux contacts si tu ne veux pas qu’ils soient partagés.
- Supprime l’accès au micro, caméra et localisation, sauf en cas de besoin ponctuel.
- Refuse l’accès au stockage si tu ne souhaites pas que l’appli fouille tes fichiers.
Astuces supplémentaires pour reprendre le contrôle
Même si tu ajustes tous les paramètres possibles sur Facebook, Instagram et WhatsApp, cela ne suffit pas toujours à te protéger. Meta utilise des techniques de suivi bien plus vastes que ce qui est visible à l’œil nu. Heureusement, il existe des moyens concrets d’aller plus loin dans ta démarche.
Utiliser un navigateur sécurisé ou un VPN
Beaucoup de sites web intègrent des trackers Meta comme le Pixel Facebook, qui continue de collecter des données même quand tu n’es pas connecté à l’une des applis du groupe. Pour limiter ce pistage :
- Utilise un navigateur comme Brave ou Firefox, qui bloquent nativement les traqueurs tiers.
- Installe une extension comme uBlock Origin, Privacy Badger ou Facebook Container.
- Pense à vider régulièrement ton cache et supprimer les cookies liés aux services de Meta.
- Envisage d’utiliser un VPN (réseau privé virtuel), notamment si tu accèdes souvent à tes comptes depuis des réseaux publics ou non sécurisés. Cela masque ton adresse IP et empêche le reciblage publicitaire basé sur ta localisation.
Opter pour des alternatives open source
Si tu veux te détacher progressivement de l’écosystème Meta, certaines alternatives valent la peine d’être testées :
- Signal : pour remplacer WhatsApp, avec un vrai chiffrement de bout en bout et un code open source vérifiable.
- Mastodon : une alternative décentralisée à Twitter et Facebook, avec une approche respectueuse de la vie privée.
- Pixelfed : réseau social axé sur la photo, sans publicité ni tracking.
- Telegram : une option plus populaire, même si son chiffrement n’est pas activé par défaut dans tous les échanges.
Ces alternatives ne sont pas parfaites, mais elles ont un avantage majeur : elles ne reposent pas sur l’exploitation de tes données pour fonctionner.
Refuser les cookies et limiter le suivi sur d’autres apps et sites
En dehors des services Meta, de nombreux autres sites participent à l’écosystème de collecte via des cookies tiers et des pixels de suivi.
Voici comment reprendre un peu de contrôle :
- Refuse systématiquement les cookies non essentiels lorsque le bandeau RGPD s’affiche.
- Utilise les paramètres de confidentialité de ton système d’exploitation : Android et iOS proposent des options pour refuser le suivi publicitaire personnalisé.
- Sur iPhone, active App Tracking Transparency pour interdire aux applications de te suivre entre différents services.
- Supprime régulièrement les applications inutilisées ou celles que tu soupçonnes de partager trop d’informations.
Conclusion
Protéger ta vie privée face à un géant comme Meta peut sembler une tâche décourageante. Le système est complexe, les options sont nombreuses, et parfois volontairement cachées derrière plusieurs couches de menus. Pourtant, chaque réglage, chaque choix que tu fais contribue à reprendre un peu de contrôle.
Tu n’es pas obligé de tout désactiver, ni de te couper des réseaux sociaux. Mais tu peux choisir ce que tu partages, limiter ce que Meta peut savoir sur toi, et adopter des habitudes numériques plus saines.
Ce que tu gagnes en retour ? Une navigation plus sereine, une exposition moindre au profilage publicitaire, et surtout, une meilleure compréhension des enjeux numériques de notre époque.
La confidentialité n’est pas un luxe réservé aux experts. C’est un droit fondamental, que tu peux défendre, un réglage après l’autre.
Foire aux questions (FAQ)
Meta a-t-il le droit d’utiliser mes données sans mon consentement ?
Non, pas sans condition. Meta s’appuie sur “l’intérêt légitime” pour justifier cette utilisation, mais selon le RGPD, tu as le droit de t’y opposer. Si tu ne fais rien, Meta considère ton silence comme un accord implicite.
Est-ce que mes messages privés sont utilisés pour entraîner l’IA de Meta ?
Non. Meta affirme que les messages privés (WhatsApp, Messenger) sont exclus de l’entraînement de ses IA. Seuls les contenus publics (posts, photos, commentaires visibles) peuvent être exploités.
Faut-il supprimer mes comptes pour protéger mes données ?
Pas nécessairement. Tu peux limiter fortement la collecte via les paramètres de confidentialité, et t’opposer à l’utilisation de tes données pour l’IA via les formulaires. Supprimer ton compte reste une décision personnelle, mais ce n’est pas la seule option.
Le formulaire d’opposition est-il vraiment efficace ?
Oui. Dans l’Union européenne, Meta est tenu par le RGPD de respecter ton opposition. Une fois le formulaire validé, Meta n’est plus autorisé à utiliser tes données publiques à des fins d’entraînement d’intelligence artificielle.
Dois-je remplir un formulaire pour chaque plateforme ?
Oui. Les refus sont indépendants : tu dois envoyer une demande pour Facebook, une autre pour Instagram, et une autre pour WhatsApp, même si tu utilises le même compte Meta.